colóquio sobre rené guénon

Colloque René Guénon — Une vie ésotérique

Lorsque René Guénon meurt au Caire le 7 janvier 1951, André Gide le salue comme « l’un des plus grands esprits contemporains ». Soixante ans après cette disparition, rien dans le cours de notre monde moderne n’est venu contredire la justesse de cette appréciation. Le constant rejet de principes immuables a accéléré l’installation d’une anarchie intellectuelle et sociale plongeant les individus dans l’incertitude, la confusion, le mal-être et l’insatisfaction. Le message de René Guénon n’en demeure ainsi que plus actuel. Ses travaux représentent plus que jamais un recours contre les maux qui nous frappent et une réponse à nos manques grandissants. Ce colloque se propose donc de faire connaître cet interprète de la Tradition, en mettant en lumière, d’une part, la pertinence de sa critique radicale du monde moderne et en présentant, d’autre part, ses réflexions sur les possibles voies de revitalisation spirituelle qui s’offrent à nous dans un univers en pleine dissolution. Enseignements des Grandes Traditions de l’Humanité, legs d’un message universel sont la substance d’une œuvre dont viendront nous entretenir les différents auteurs et chercheurs qui interviendront lors de cette journée. Il s’agira tout simplement, grâce à l’exploration de cette œuvre, de se poser les bonnes questions et d’examiner en quoi le recours à la Tradition n’est pas un retour à un passé mythifié et idéalisé mais une voie dynamique d’ouverture et de création. René Guénon fut un discret éveilleur de consciences, c’est dans cet esprit que ce colloque souhaite s’inscrire en étant une occasion d’indiquer les moyens de parvenir à cet éveil.

[19 novembre 2011 | Musée d'Aquitaine à Bordeaux
Seront présents: Jean-Pierre Laurant | Ghaleb Bencheikh Jean-François Moulinet | Tareq Oubrou]

censura

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ibéria

Ibéria

Ibéria
formosa
apunhalada
Virgem
que morre
não violada

Lutaste
caíste
mutilada
teu sangue
envergonha
o aço da espada

Negaste
ao ímpio
a boca gelada
Se deste sangue
não deste
mais nada

Morreste
Ibéria
estás sepultada
mas cantarás
amanhã
ressuscitada

[Jonas Negalha, «Ibéria», in Ibéria, Anistia, Revolução, 1963]

recomeçar...

Sísifo

Recomeça…


Se puderes,
Sem angústia
E sem pressa.
E os passos que deres,
Nesse caminho duro
Do futuro,
Dá-os em liberdade.
Enquanto não alcances
Não descanses.
De nenhum fruto queiras só metade.


E, nunca saciado,
Vai colhendo
Ilusões sucessivas no pomar.
Sempre a sonhar
E vendo,
Acordado,
O logro da aventura.
És homem, não te esqueças!
Só é tua a loucura
Onde, com lucidez, te reconheças.
[Miguel Torga in Diário XIII (1983, p. 20)]